La collaboration fait avancer les chaînes d’approvisionnement. La réglementation les ralentit.
Les Canadiens s’attendent à ce que quand ils achètent quelque chose, ils l’obtiennent. Quand ils produisent quelque chose, ils veulent avoir l’assurance que ce sera mis en marché. En tout temps, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année, les chemins de fer du Canada transportent des produits vitaux comme du carburant, des aliments et des biens de consommation.
Les chemins de fer sont un pilier de l’économie canadienne.
La fiabilité et l’efficacité des chemins de fer forment de solides maillons sur les chaînes d’approvisionnement mondiales et nationales. Cependant, ce ne sont pas seulement les trains qui font avancer une nation commerçante comme le Canada.
Les chemins de fer du Canada font leur part sur la chaîne d’approvisionnement, affichant une résilience remarquable malgré des perturbations extraordinaires pendant la pandémie mondiale et les politiques gouvernementales connexes, et face à des phénomènes météorologiques extrêmes.
Les faits
Les chemins de fer canadiens sont les plus sûrs en Amérique du Nord et parmi les plus sûrs du monde.
En grande partie parce qu’ils réinvestissent de 20 à 25 cents de chaque dollar gagné dans leurs réseaux.
Ils offrent les tarifs marchandises les plus bas des principales nations commerçantes, et des tarifs inférieurs de 11 % à ceux des États-Unis.
Ce qui illustre la solide concurrence qui existe entre les chemins de fer canadiens.
Ils transportent la moitié des exportations du Canada – 380 milliards de dollars de biens, chaque année.
Les temps d’arrêt du transport ferroviaire restent constamment faibles, alors que les retards dans les autres modes de transport augmentent considérablement.
Malgré ces faits, certains pensent qu’une réglementation économique accrue « réglera » les problèmes qui existentsur d’autres parties des chaînes d’approvisionnement du Canada. La prolongation de l’interconnexion réglementée est particulièrement malavisée. Elle augmentera la congestion (ralentissant le déplacement des biens échangés de près de 25 %), nuira aux investissements passés et futurs, augmentera les émissions de GES et fera grimper les coûts alors que l’inflation n’a jamais été aussi élevée en 40 ans.
#LeRailCompte #LesFaitsComptent
Créer des conditions égales pour tous.
Les récents tarifs imposés par l’administration Trump et leur impact sur le Canada nous obligent à examiner la compétitivité de notre économie. En réponse à ces politiques commerciales protectionnistes, nous devons prendre des mesures fermes et délibérées pour bâtir l’économie canadienne la plus résiliente et la plus compétitive qui soit. Les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis sont considérables et vont rester vitaux pour les deux pays, mais la capacité du Canada d’améliorer sa compétitivité n’a jamais été aussi importante.
Les investissements du secteur privé canadien ne suivent pas le rythme des États-Unis ou d’autres pays membres de l’OCDE. De nombreuses études démontrent que cela est principalement dû au déséquilibre du régime fiscal canadien, qui génère des rendements plus faibles. En d’autres termes, investir au Canada à l’heure actuelle n’est pas le meilleur choix financier pour de nombreuses industries.
De plus, le manque de certitude et le temps requis pour faire approuver les projets nuisent aux investissements et à la croissance économique. Quand il faut décider où investir, la confiance envers le moment où les projets seront approuvés est une considération essentielle. La prévisibilité des calendriers de projets permet aux investisseurs de savoir, à l’étape de la planification, quand les opérations peuvent commencer. Le secteur privé du Canada soutient l’importance de normes environnementales élevées. Cependant, les processus de réglementation actuels sont trop longs, redondants et imprévisibles, surtout par rapport à d’autres juridictions qui nous font concurrence pour les investissements.
Finalement, la fiabilité des chaînes d’approvisionnement est d’une importance capitale dans le contexte de l’économie canadienne fondée sur le commerce. Au cours des deux dernières années, le Canada a connu plus de 62 arrêts de travail dans le seul secteur des transports, un niveau de perturbation inacceptable. La fréquence de ces perturbations nuit à la réputation du Canada en tant que partenaire commercial fiable. Le Canada doit avoir une meilleure façon de résoudre les conflits de travail.Nous avons besoin d’un cadre qui encourage des salaires et des conditions de travail équitables, et qui protège le droit de grève des travailleurs. Parallèlement, il doit y avoir un mécanisme qui protège tous les autres Canadiens, ce qui comprend les autres travailleurs syndiqués, et l’intérêt public en général, quand les négociations collectives échouent sur des éléments essentiels de notre système de transport (p. ex. chemins de fer et ports). Ce nouveau cadre est requis pour minimiser les dommages économiques importants causés par les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement du Canada, qui sont d’une importance capitale.
Pour renforcer la compétitivité canadienne, nous pressons le prochain gouvernement de prendre les mesures suivantes :
Recommandation 1
Débloquer les investissements du secteur privé
Débloquer les investissements du secteur privé par des politiques fiscales compétitives qui rendent les conditions égales entre les juridictions, en particulier les États-Unis, comme l’amortissement accéléré des investissements dans l’infrastructure et les chaînes d’approvisionnement, ou des crédits d’impôts similaires.
Recommandation 2
Réformer les processus de réglementation
Réformer les processus de réglementation pour l’approbation des projets majeurs d’infrastructure et de ressources pour que les décisions soient prises rapidement, avec une prévisibilité claire dès le départ, tout en permettant une consultation publique adéquate.
Recommandation 3
Moderniser les lois canadiennes sur le travail
Moderniser les lois canadiennes sur le travail afin d’atténuer les dommages économiques et d’améliorer la fiabilité des chaînes d’approvisionnement en établissant un processus clair et transparent pour régler rapidement les conflits dans le secteur des transports.
Partenaires :
- La Fédération canadienne de l’agriculture
- Association des transitaires internationaux canadiens (ATIC)
- Association canadienne de l’industrie de la chimie
- Fertilisants Canada
- L’Association des produits forestiers du Canada
- Association Canadienne de Gestion du Fret
- Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada (CMAC)
- Coalition maritime canadienne
- Association des chemins de fer du Canada
- Association minière du Canada (AMC)