Réflexion sur le Mois de l’histoire des Autochtones du Canada
Tân’si. OKI. Boozhoo. Aaaniin. Shé:kon. Pjil’asi. Kwe kwe. Wha Chii Ya. Gilakas’la. Kii-te-daas a. Wa. é ák. wé. Bonjour à tous.
Juin est le Mois de l’histoire autochtone au Canada. De plus, le premier jour de l’été coïncide avec la Journée nationale des peuples autochtones.
Cette année, ces célébrations sont accompagnées de douloureux rappels de notre passé collectif : la découverte des dépouilles de 215 enfants à un ancien pensionnat autochtone sur les terres de la Première Nation Tk’emlups te Secwépemc (Kamloops) et de 751 personnes à un ancien pensionnat autochtone sur les terres de la Première Nation Cowessess en Saskatchewan.
Nous pleurons la perte de ces âmes. Nous honorons leur mémoire et nous soutenons la quête pour connaître leur identité. Nous sommes aux côtés de tous les peuples autochtones en cette période extrêmement difficile et émouvante.
Toute personne qui lit ces lignes pouvant être un survivant des pensionnats autochtones ou ayant besoin d’un soutien psychologique pour contrer le traumatisme de ces découvertes peut composer le 1 (800) 721-0066 ou appeler la ligne de crise 24 heures au 1 (800) 925-4419.
Sur cette toile de fond, les progrès sur le long chemin vers la réconciliation peuvent sembler bien lointains. Mais ce mois-ci, le projet de loi C-15, Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et le projet de loi C-8, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté (appel à l’action numéro 94 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada), ont eu force de loi. Les peuples autochtones ont maintenant de nouveaux outils pour avoir leur nom traditionnel dans les documents officiels, et un bureau chargé de protéger et de promouvoir les langues autochtones a accueilli ses premiers employés. Le chemin vers le progrès est nécessaire et il doit être fait.
En tant que cheminots, nous entretenions des relations uniques de longue date avec les peuples autochtones partout au pays, nous continuons aussi à apprendre. Le bulletin de ce mois-ci est rédigé dans cet état d’esprit — et les deux profils ci-dessous démontrent comment les chemins de fer du Canada tiennent leurs engagements.
Nous continuons à surveiller et à influencer les prises de position des partis alors qu’ils préparent leurs plateformes politiques pour une éventuelle campagne électorale. Nous planifions de juger nos politiciens selon leurs propos et leurs actions — tout comme nous jugeons-nous même dans le secteur ferroviaire. C’est pourquoi je vous invite à lire ce qui suit pour voir nos engagements en action. Pour réfléchir à la façon dont vous pouvez contribuer à la rédaction du prochain chapitre de l’histoire de notre pays.