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Message du Président – Février 2025

D’abord et avant tout, c’est à la fois un honneur et une possibilité passionnante d’assumer le poste de président-directeur général de l’Association des chemins de fer du Canada. Avec l’entrée en vigueur des tarifs américains et les élections fédérales imminentes, l’Association doit réagir rapidement et s’engager d’une façon qui soutient l’économie canadienne. C’est dans ce contexte que j’ai entrepris mon nouveau rôle et rencontré des décideurs à Ottawa, notamment les ministres Anand, MacKinnon et MacAulay, de même que des chefs de file du secteur et des membres de l’ACFC de partout au pays. En tant que voix forte du secteur ferroviaire, l’ACFC comprend la nécessité d’assurer que notre secteur reste un lien solide vers le marché pour nos clients.

Le Canada est un vaste pays avec une population relativement petite, et son succès dépend de notre capacité à transporter des biens, des ressources et des gens sur de longues distances, de manière efficace et prévisible. Grâce aux investissements faits par les chemins de fer canadiens partout en Amérique du Nord—des dizaines de milliards de dollars—, l’accès aux marchés a été facilité et demeure essentiel, surtout dans l’environnement actuel.

Pour le moment, et plus que jamais compte tenu des mesures commerciales des États-Unis, la politique doit favoriser des décisions axées sur le marché, et ne pas interférer avec les forces qui permettent à notre économie de croître. La nécessité d’encourager les investissements de capitaux privés dans la chaîne d’approvisionnement canadienne requiert un cadre fiscal approprié qui offrirait un amortissement accéléré à tous les membres de la chaîne d’approvisionnement. De plus, les approbations de projet pourraient être accélérées sans sacrifier l’atténuation adéquate des répercussions environnementales.

La main-d’œuvre demeure un autre enjeu clé. Bien que nous soutenions pleinement les politiques qui améliorent la sécurité et le repos de nos employés, les récents changements apportés aux exigences sur les congés et aux règles sur le temps de travail et de repos réduisent l’efficacité sans apporter d’avantages clairs. Le gouvernement doit assurer que les nouveaux règlements ne compromettent pas les conventions collectives déjà en place, et que tout changement aux règlements sur le temps de travail et de repos repose sur des données scientifiques, et non sur des considérations politiques—surtout quand les conditions hivernales rendent les opérations encore plus difficiles.

Je suis prêt à poursuivre cette discussion avec vous, à en apprendre davantage sur les défis et les possibilités auxquels le secteur ferroviaire canadien fait face, et à assurer que les voix de nos membres sont entendues dans toutes les discussions cruciales. J’ai le sentiment que plus je vous entends, plus nos activités de représentation représentent réellement vos intérêts. N’hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos opinions.

Eric

eharvey@railcan.ca