La SFP Pointe Noire est sur la voie rapide pour fournir des minéraux essentiels et faire croître l’économie
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Des investissements de millions de dollars assureront que la SFPPN est prête pour l’avenir
Sept-Îles, au Québec, est l’une des villes les plus septentrionales de la province. Comptant seulement un peu plus de 28 000 habitants, elle est située sur le golfe du Saint-Laurent, où l’embouchure s’ouvre sur la mer du Labrador. Cela en fait une escale pratique pour les navires de croisière du Saint-Laurent. Cela en fait également une importante porte d’entrée sur un marché international de minéraux d’une valeur de milliards de dollars.
De l’autre côté de la baie de Sept-Îles se trouve la SFP Pointe Noire (SFPPN), un centre industriel. Ce carrefour dispose d’un réseau impressionnant de machinerie conçue pour transporter les minéraux des chemins de fer aux navires, ce qui en fait un point d’accès essentiel à la chaîne d’approvisionnement mondiale.
« La SFP Pointe Noire contribue considérablement à l’économie régionale, explique Louis Gravel, PDG de la SFPPN. Elle joue également un important rôle économique aux paliers provincial et national. »
La SFPPN est la dernière étape de la chaîne d’approvisionnement en minéraux Québec-Labrador. Les mines extraient les minéraux et les mettent dans des trains. Les locomotives apportent le chargement à la SFPPN, qui le stocke jusqu’à ce qu’il puisse être chargé sur des bateaux pour être transporté vers sa destination finale.
C’est une opération complexe qui nécessite une immense aide locale et régionale. La moitié des services contractuels et des fournisseurs proviennent de la région de Sept-Îles, ce qui favorise l’économie locale. La SFPPN s’associe également aux Premières Nations locales pour collaborer équitablement avec les entreprises autochtones.
Ces partenariats assurent le bon fonctionnement de la SFPPN et consolident sa contribution à l’échelle locale et nationale. En 2021 seulement, le centre industriel a accueilli 641 trains et chargé 11,2 millions de tonnes métriques de minéraux sur 77 navires. Cela a généré 3,9 milliards de dollars pour l’économie canadienne et soutenu 300 emplois bien rémunérés pour les travailleurs locaux.
La SFPPN fonctionne régulièrement à pleine capacité. C’est pourquoi M. Gravel et son équipe cherchent à améliorer la capacité afin d’empêcher que le centre devienne un goulot d’étranglement sur la chaîne d’approvisionnement. Depuis 2019, divers intervenants privés et publics ont investi plus de 315 millions de dollars pour construire un nouveau poste électrique et de nouveaux convoyeurs. La SFPPN travaille également avec des chemins de fer d’intérêt local comme le QNS&L pour construire de nouvelles voies de triage et de liaison. De plus, elle a récemment augmenté la longueur des trains permise de 164 à 240 wagons, ce qui va presque doubler la capacité.
Le minerai de fer est le type de minéral le plus courant au centre industriel, la majeure partie provenant des mines du nord du Québec et du Labrador. Cependant, alors que les économies vertes du Québec et du Canada se développent, et que le monde se tourne vers le Canada pour obtenir davantage de produits de base, M. Gravel dit que la SFPPN va s’adapter et se développer en traitant la sécurité en priorité.
- Gravel dirige la SFPPN depuis trois ans. Avec ces plans d’expansion, il ne manque pas de raisons de s’enthousiasmer.
« Il existe un énorme potentiel de croissance, dit-il. C’est pratiquement l’emploi idéal. »
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