Profile de l’employé : Enzo De Benetti
Consultant, Spectre & Télécommunications de l’ACFC
« Choisissez un travail que vous aimez. Et vous n’aurez jamais à travailler un seul jour de votre vie. » – Confucius
Les propos attribués au philosophe chinois Confucius il y a plus de 2 400 ans semblent faits pour Enzo De Benetti aujourd’hui. Tout comme la malédiction : « Puissiez-vous vivre à une époque intéressante. » Pendant plus de 35 ans au CN, De Benetti adorait son travail et les gens. Alors que la retraite approchait, l’homme encore jeune et sa conjointe, Brenda, prévoyaient visiter différents endroits : l’Espagne, la France, le Pérou. Et ils attendaient une petite-fille.
Puis, la COVID est arrivée.
Leurs beaux plans ont été reportés. Et De Benetti a entrepris une deuxième carrière dans la joie.
Au printemps 1984, De Benetti est sorti de la Gare centrale de Montréal pour entrer dans les tours du siège social du CN. Quand ce natif de Thunder Bay, en Ontario, est arrivé dans la ville qui allait devenir la sienne, il est tombé amoureux, deux fois. La première avec la saveur européenne de la scène artistique et culturelle de Montréal. Puis avec la physiothérapeute Brenda, avec qui il aurait trois enfants dans leur maison de la rive sud de Montréal.
Jeune, De Benetti a toujours été passionné par « le fait de comprendre comment les choses fonctionnent et comment les réparer et les améliorer ». L’ingénierie était donc toute désignée, et les études en génie électrique particulièrement intéressantes. C’est vers la fin de ses quatre années d’études à l’Université Queen’s de Kingston que le CN est entré en jeu et a recruté De Benetti à un salon des carrières sur le campus.
« Je n’avais jamais pensé que j’aurais de telles possibilités de carrière », se souvient-il.
Ses premières années au CN l’ont mené partout au Canada, dans le cadre de projets de signalisation et de communication au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. Il a installé l’un des premiers réseaux de fibre optique du Canada, d’innombrables systèmes de répartition radio et de signalisation et, plus tard, une technologie de commande intégrale des trains qui finirait par être adoptée aux États-Unis.
Il a pris sa retraite de son poste de directeur technique des technologies sans fil au CN. Un nouveau chapitre commençait. Mais la pandémie mondiale a frappé. Les plans originaux ont été reportés, et De Benetti a commencé à écrire une deuxième histoire à l’Association des chemins de fer du Canada (ACFC).
Il existe un spectre de fréquences radio qui sont essentielles à la sécurité et à l’efficacité des trains modernes. Ils ont besoin d’un gardien. De quelqu’un qui peut les protéger contre l’empiétement par des gens externes au secteur ferroviaire.
De Benetti est aujourd’hui le point de contact de l’ACFC pour les interactions avec le gouvernement et les chemins de fer partout au Canada et aux États-Unis.
Il travaille avec les différents acteurs pour tenir une base de données à jour des stations radio et des application Web, et assure que les fréquences sont libres de toute interférence. Si un spectre additionnel est requis, il travaille avec le gouvernement pour l’obtenir. Bref, il utilise ses connaissances approfondies et ses compétences interpersonnelles pour assurer que tout le monde communique bien, sans équivoque.
C’est le deuxième acte. On ne sait pas vraiment combien de temps il va durer. Lui et sa conjointe veulent voyager dans le monde entier. Et ils veulent surtout aller en Indiana pour voir leur petite-fille pour la première fois. S’adaptant jusqu’à ce que la pandémie permette autre chose, De Benetti continue à profiter pleinement de sa deuxième carrière inattendue.
Avec la sagesse datant d’une période ancienne. Il dit : « Si vous aimez ce que vous faites et les gens avec qui vous travaillez, pourquoi arrêter ? »
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