MESSAGE DU PRÉSIDENT – Janvier 2024

Des chutes de neige paralysantes en Colombie-Britannique au froid record et aux préoccupations entourant le réseau électrique en Alberta, en passant par les grosses tempêtes glaciales dans l’est du pays, les conditions météorologiques hivernales sont revenues en force partout au Canada ce mois-ci.

Les conditions extrêmes nous ont tous mis à l’épreuve. Mais pour les cheminots – dont beaucoup doivent braver les éléments pour faire avancer le Canada –, ce n’est que le tout dernier exemple de résilience, d’ingéniosité et de courage.

Les chemins de fer de classe 1 ont réagi en limitant la longueur des trains et en ajustant leurs opérations afin d’assurer la sécurité.

Tous les cheminots ont affronté les rigueurs de l’hiver en assurant que les voies sont dégagées, que les trains circulent et que les biens et les gens arrivent à destination en toute sécurité. Chapeau à tous.

Les chemins de fer sont les forces motrices du Canada – peu importe la saison – et notre économie s’en retrouve plus forte.

Le 11 janvier, le port de Thunder Bay a fermé pour l’hiver, et il y avait donc un endroit de moins pour expédier le grain canadien et d’autres marchandises sur les marchés mondiaux. Les chemins de fer vont s’ajuster. C’est ce qu’ils font toujours.

Les expéditeurs de grain n’ont pas livré les volumes prévus pendant huit mois consécutifs. Cette capacité inutilisée est, de diverses façons, une occasion perdue. Cependant, cela soulève également des questions quant aux messages que certains groupes d’expéditeurs transmettent sur le service ferroviaire.

Alors que les parlementaires retournent à Ottawa, nous avons lancé une nouvelle campagne afin de présenter les faits sur l’expédition du grain et la nécessité d’abolir l’interconnexion prolongée dès maintenant afin de minimiser les dommages que cette politique causera à l’économie canadienne.

Cette semaine, je vais témoigner devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes afin de dire combien il est important que le gouvernement se concentre sur des solutions tangibles pour la chaîne d’approvisionnement afin de soutenir la croissance (au lieu d’inventer des problèmes inexistants).

Le fait est que le transport ferroviaire est le pilier de l’économie canadienne. Et il faut que tous les paliers de gouvernement soutiennent le secteur du mieux qu’ils peuvent.

Que ce soit en améliorant le transport en commun (comme le démontre très bien le profil du membre associé Alstom) ou en encourageant l’innovation et les investissements (comme l’illustre le profil de l’Ontario Southland), le gouvernement peut stimuler la croissance de notre économie en faisant des investissements avisés dans le secteur ferroviaire.

Après tout, les chemins de fer remplissent de plus en plus les coffres du gouvernement avec les taxes et les impôts qu’ils paient (voir le tableau ci-dessous dans le coin des données). C’est pourquoi nos activités de représentation continuent et sont plus importantes que jamais.

Nous sommes confrontés à des torrents de désinformation et à des tempêtes de fausses affirmations. Mais nous continuons à présenter des faits et des preuves en première ligne.

Nous sommes motivés par la résilience des cheminots que nous servons pour aller de l’avant et être les forces motrices du Canada.

Marc